The dollar’s international reserve currency status is rapidly eroding. The time has come for Bitcoin to sweep the old world.
Dedollarization is accelerating
According to Eurizon’s calculations, the dollar’s share of foreign exchange reserves is shrinking ten times faster than in previous years.
Here are some recent developments:
-India works with 18 countries to exchange Rupees.
– The ten ASEAN countries (600 million inhabitants, GDP of $4,000 billion) plan to dedollarize their trade.
-Argentina and Brazil have started trading in yuan with China.
-More than 2/3 of the trade between Russia and China is done in yuan/ruble.
-China has been trading more in yuan than in dollars since March 2023.
-Saudi Arabia accepts the yuan and the euro after 70 years of exclusivity for the dollar.
The decisive month was February 2022, when 300 billion dollars and euros of foreign exchange reserves belonging to Russia were “frozen” by the Fed and the ECB. If the world’s leading nuclear power can be robbed so easily, no one is safe.
Opinion shared by Uday Kotak, CEO of the Indian bank Kotak Mahindra:
“The biggest financial terrorist in the world is the dollar. Someone in the United States can say, “You can’t withdraw your dollars anymore.” This is the power of a reserve currency. I think we are at a crucial moment in history. The world is desperately looking for a new reserve currency. Such an upheaval only occurs once every hundred years. The last time this happened we switched from the British pound (at a time when it was said that the sun never sets on the British empire) to the US dollar. The question is which country in the world can take this position. »
Will the yuan replace the dollar?
Also according to Eurizon, the recent depreciation of the dollar means that it only represents 47% of foreign exchange reserves, against 58% reported by the IMF at the end of 2022.
The fall is tough. That said, the yuan represents only 3% of the total… China does not seem to want to make the yuan the heir to the greenback.
The reason being that it requires a trade deficit as well as a budget deficit. This is called Triffin’s dilemma. But China does not have such deficits. The Middle Kingdom has a colossal trade surplus and a public debt reaching only 21% of GDP.
[La dette globale de la Chine est similaire à celle des pays avancés, mais ce sont davantage les particuliers et les entreprises qui en sont responsables.
Deuxièmement, jouir de la monnaie de réserve signifie avoir une monnaie très forte, ce qui surenchérit les exportations. Ce n’est pas un problème pour un pays comme l’Allemagne qui vend du haut de gamme (Mercedes, BMW, machines-outils de précision, etc).
Mais ça l’est pour un pays comme la Grèce qui vend de l’huile d’olive, un produit basique pour lequel la compétition est féroce dans un monde globalisé. Même chose pour la Chine qui préfère un yuan artificiellement bas pour favoriser son développement industriel et technologique.
Cela dit, à défaut d’être une monnaie de réserve, le yuan peut tout à fait servir de monnaie de paiement. D’autant plus que la Chine a construit le CIPS (Cross-Border Interbank Payment System) qui est l’équivalent du réseau SWIFT.
La monnaie de réserve pourrait tout simplement redevenir l’or. C’est le pari que semble faire la Chine qui en importe de grandes quantités depuis 2008, lorsque a sorti sa planche à billets (Quantitative Easing).
Éviter une guerre mondiale
Une autre raison de ne pas faire du yuan la prochaine monnaie de réserve internationale est que ce serait un casus Belli. Washington ne se fera alors pas prier pour geler (voler) les quelque 1 000 milliards de dollars que la Chine détient sous la forme de bon du Trésor US.
C’est probablement l’objectif de Washington qui multiplie les provocations vis-à-vis de Taïwan. Pékin est parfaitement conscient que la guerre proxy de l’OTAN contre la Russie en Ukraine est le double indissociable de la guerre menée par les États-Unis contre ses nouvelles routes de la soie.
Les États-Unis ne se sont pas formellement engagés à défendre Taïwan. Néanmoins, le président Biden a déclaré à plusieurs reprises qu’il interviendrait si la Chine se réunifiait par les armes.
Le président des Philippines Bongbong Marcos est d’ailleurs aujourd’hui à la Maison Blanche. Cet « honneur » est certainement une récompense pour avoir offert aux États-Unis l’accès à quatre nouvelles bases militaires, dont trois situées au nord, face à Taïwan.
Cette visite d’État fait suite aux plus grands exercices militaires conjoints entre les deux pays. Les manœuvres visaient à sécuriser le canal de 110 km séparant les Philippines de Taïwan…
La menace est telle que le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang s’est rendu à Manille pour exhorter son voisin à ne pas « choisir un camp ».
Malheureusement, les États-Unis semblent d’avis que le chaos d’une guerre mondiale est la meilleure stratégie pour défendre l’hégémonie du dollar.
Et tout cela pour quoi ? Pour forcer le reste du monde à financer l’obèse dette américaine. Voici en passant les pays qui financent le gouvernement US :
Et pourquoi pas le Bitcoin ?
Les Américains devront bien accepter de commercer à armes égales. Offrir de la dette en échange de matières premières ne peut pas durer éternellement. Le déficit commercial abyssal des États-Unis doit être résorbé.
Et alors que la Russie tient l’OTAN en respect, la Chine appelle ouvertement le monde entier à commercer avec elle en yuan, et non plus en dollar. Dix-neuf pays au moins ne demandent pas mieux.
Ces pays sont ceux qui ont fait part de leur intention de rejoindre le groupe des BRICS. Le club composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud tiendra son sommet annuel au Cap les 2 et 3 juin. Les questions de son élargissement et d’une nouvelle monnaie de réserve internationale seront à l’ordre du jour.
« Ce qui sera discuté, c’est l’expansion des BRICS et les modalités de cette expansion », a déclaré l’ambassadeur d’Afrique du Sud Anil Sooklal. « Treize pays ont officiellement demandé à rejoindre le groupe et six autres l’ont fait de manière informelle ».
[Arabie saoudite, Iran, Égypte, Algérie, Émirats arabes unis, Turquie, Indonésie, Kazakhstan, Argentine, Nicaragua, Nigeria, Sénégal et Thaïlande.]
So many countries that would benefit from pleading in favor of a neutral international currency so as not to fall from Charybdis to Scylla.
And what’s better than Bitcoin? At least every country would have a chance to mine. It would be a fairer currency than gold, the large deposits of which are concentrated in a few countries.
The United States should also look favorably on Bitcoin, which is home to almost 50% of the mining power. The Americans will not be able to say that they leave with a disadvantage.
However, China prefers gold to Bitcoin which is much more effective in circumventing capital controls.
But sooner or later, China will have to let the yuan appreciate and open its markets. Russia seems to have understood this. Moscow has stopped hoarding gold as its hashrate is growing very rapidly.
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